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Réunion le 28 Novembre à Meudon ( DR05 ) RIFSEEP et PFI

Démarré par Saab, 11 Novembre 2017, 19:15:04

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Saab

Bonjour

J'ai reçu ce message dans ma boîte mail :

Bonjour,
Vous êtes conviés, en tant que fonctionnaire ingénieur et technicien en fonction dans un laboratoire de la délégation régionale, à une réunion d'information pour vous présenter le nouveau système de prime « RIFSEEP » (régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel) qui vous est applicable depuis le 1er septembre 2017.
Cette réunion concerne tout particulièrement les agents touchant la garantie indemnitaire (et qui touchaient précédemment la PFI), sujet qui sera spécifiquement abordé au cours de cette réunion. Vous aurez l'occasion de poser toutes vos questions à l'issue de cette présentation.
Cette réunion est organisée par le Service des Ressources Humaines de la délégation de Meudon le :  Mardi 28 Novembre de 10h30 à12h, Salle Isadora Duncan (amphithéâtre), Délégation de Meudon
Cordialement.


Je souhaite savoir si une personne du syndicat peut nous assister lors de cette réunion.
Merci pour votre réponse.

Xav_D

Bonsoir,

Je ne vois pas la nécessité d'être assisté par une personne du syndicat pour cette réunion, mais je peux être présent, si nécessaire. Pouvez-vous me faire part en MP de la raison qui vous pousse à demander la présence d'un délégué syndical ?

morgandoe

Pouvez-vous nous faire un retour un fois cette réunion passé ?
Je n'ai pas la chance d'avoir ce type de réunion dans ma région

ckatr

Bonjour,

Je viens apporter mon désarroi face à cette situation, car comme plusieurs d'entres vous, je suis titulaire depuis 2 mois au CNRS.
Je trouve impensable et totalement injuste de ne pas pouvoir bénéficier de la PFI par ce qu'elle à disparu, alors que mes collègues qui ont eu la chance d'être en poste avant cette nouveauté, la touche, et touche donc logiquement un salaire bien plus élevée pour moins de responsabilité et un niveau d'étude inférieur au mien.

Je suis désemparé car j'ai l'impression de n'avoir aucun pouvoir pour déclarer cette injustice, surtout que j'étais très content de pouvoir réussir mon concours et de pouvoir travailler dans mon labo.

J'ai un gout d'amertume désormais quand je viens au travail, en me disant sans cesse que déjà la progression au CNRS est très lente (système d'échelon et de grade ), que pour passer des concours internes il faut plusieurs années d'ancienneté, et que cette PFI nous n'en verrons pas la couleur. Quand je compare les salaires dans le privé avec celui que j'ai actuellement, je trouve cela grave, surtout en démarrant avec le premier échelon, c'est une SOUS-ESTIMATION de la fonction d'ASR...

Bref, j'écris tous ça pour vous partager mon mépris face à cette RIFFSEP, et surtout pour savoir si il y a moyen de faire un recours ou de faire porter ma/nos voix pour nous faire entendre et tenter de trouver une solution rapidement face à cette décision totalement démuni de réflexion et de sens de la justice...
A croire qu'au moment de la prise de décision, ils se sont dit, nous allons faire fuir tous les informaticiens qui voudront travailler chez nous, mais on s'en fiche, il y aura toujours des brebis égarées qui accepteront ce poste si peu payé!!!
Le salaire touché correspond à un technicien niveau BAC dans le privé !!! Il faut arrêter d'abuser quand même! Le seul moyen de nous faire ressentir qu'on commence à toucher uns alaire limite décent, c'est de precevori cette PFI sous un équivalent. Un ASR porte une lourde responsabilité d'un laboratoire tout entier, surtout si il est seul à gérer ses taches, ce qui représente une totale injustice encore une fois.

Merci de votre attention pour ceux qui m'auront lu avec compassion.

Xav_D

Bonjour,

Pour le SNPTES, ce n'est pas une question de compassion, mais une question d'égalité de traitement. Je peux même affirmer qu'au CNRS seul le SNPTES a demandé à de multiples reprises que la PFI soit reprise à l'instar de ce que prévoyait la direction du CNRS pour ces administratifs du siège et des délégations.

Certains syndicats ont beau jeu maintenant de surfer sur la vague d'indignation/révolte qui secoue les informaticiens, alors qu'au moment des "négociations", ils se sont tus ou ont jugé bon de dire que cette prime était inadmissible, ou se sont félicités (sans même négocier quoique ce soit pour les personnels) du RIFSEEP et de son application telle que décrite dans la note de gestion qui nous était soumise.

Le SNPTES quant à lui continue à revendiquer et a interpellé la direction du CNRS et il continuera.

Nous sommes dans une année où de nombreuses élections vont se dérouler et notamment celles pour les CT (comité technique) du CNRS et de notre ministère de tutelle, ainsi que les élections en CAP (commission administrative paritaire), alors au moment de choisir et de glisser le bulletin dans l'enveloppe réfléchissez et faites le bon choix

ckatr

Bonjour,

Très bien mais dans ce cas que pouvons nous faire à notre niveau?
Devons nous songer à quitter le CNRS (alors que nous souhaitions vivement le contraire) pour trouver un poste avec un salaire DÉCENT ou devons nous patienter dans l'espoir que justice sera faite?...
Ce sentiment d'être lésé n'est pas agréable au quotidien et joue beaucoup sur le moral, surtout quand on débute et que l'on es content et fier d'avoir réussi le concours, puis de travailler pour le CNRS et pour notre labo, mais au final, on se dit, que notre niveau de vie lui ne sera pas le même que des collègues qui ont le même diplôme, le même poste ou l'équivalent...
Chacun mérite ce qu'il a obtenu, et les collègues n'y sont pour rien, mais cette situation nous fait ressentir un sentiment d'infériorité, comme si on nous considérait comme des informaticiens de seconde zone!
Le pire, c'est quand je vois le niveau de responsabilité qui nous est confié (ASR), en secteur privé, le salaire serait le DOUBLE..
Bien que l'on sache que le CNRS ne paiera jamais au même niveau que dans le privé, nous acceptons de travailler au son sein pour d'autre valeurs et avantages, mais le salaire que l'on m'avait annoncé était correcte et suffisait ne serait-ce que psychologiquement, mais aussi humainement parlant en matière de décence, mais la, avec un niveau à d'étude élevée et des grandes responsabilités, être payé 1790 euros brut et 1700 euros net avec la prime de labo, c'est une honte!
Je pense qu'en acceptant de travailler au CNRS, on accepte d'être des personnes modestes qui ne demandons pas un salaire mirobolant, mais il y a quand même des limites qui à mon gout ont largement été franchi avec cette suppression de la PFI qui créer de ce fait, un manque à gagner non négligeable sur le niveau de vie globale !!

Abc

Bonjour,
Je peux comprendre votre "sentiment d'infériorité, comme si on [vous] considérait comme des informaticiens de seconde zone".
D'un autre coté pourquoi les informaticiens étaient-ils traités différemment des autres BAP ?
Faut-il en conclure que nous étions des éléments de seconde zone ?
En quoi un chargé d'opérations immobilières, un technicien biologiste, un chargé d'orientation et d'insertion professionnelle, un assistant de ressources documentaires et scientifiques, etc. ne méritent-ils pas les mêmes primes que les informaticiens ?
C'est regrettable pour vous  - et si était informaticien j'aurais sans doute les mêmes idées que vous -  mais il me semble que cela va dans le sens de l'égalité salariale.
Cordialement

bridge

Bonjour,

Il ne faut pas "désarmer", compter sur la mobilisation du SNPTES qui a permis des avancées comme la mention, dans la circulaire de septembre, de l'intégration de l'ex-PFI dans l'IFSE. Certaines universités ont déjà pris en compte cette notion de fonction informatique, certaines de façon très favorable d'un point de vue financier...((cf http://forum.snptes.org/index.php?topic=9771.135, intervention de thouko)

Le "combat" n'est pas gagné : il faut continuer à argumenter et à réclamer afin que les promesses orales côté CNRS se concrétisent sur les sommes reçues par les collègues en fin de mois et donner les éléments dont a besoin Xav_D pour faire entendre les voix des informaticiens du CNRS.

Côté universités, les décisions ne font que commencer et il semble que certaines universités aient fait le choix de supprimer la fonction informatique (mais pas les informaticiens, je vous rassure...). En local, nous devons combattre pour que nos directions prennent la bonne direction et leur faire comprendre que les recrutements d'informaticiens seront de plus en plus difficiles si elles persistent à sacrifier cette fonction informatique... Il est sûr que si certaines directions persistent dans la suppression de la notion de fonction informatique, il finira par s'établir, dans le milieu des informaticiens du supérieur, un "palmarès des bons et des mauvais" établissements, soit de façon souterraine et/ou relayé par le SNPTES et diverses initiatives comme celle à laquelle j'ai adhéré, en plus du SNPTES pour lequel je milite, : le CISR, Liste de discussion du ThinkTank "Collectif Informatique Sup Recherche", (https://groupes.renater.fr/sympa/subscribe/cisr).

Voilà, je comprends votre désarroi et votre colère pour la promesse que vous a fait le CNRS lors de votre recrutement et qu'il ne veut plus concrétiser. Continuez à vous battre, faites remonter votre colère, à votre direction, à vote hiérarchie, à vos collègues. Informez-les des bonnes décisions déjà prises ici et là. Même ceux de vos collègues qui bénéficieraient de la garantie indemnitaire ex-PFI ne peuvent pas être certains de la garder ad vitam aeternam si les nouveaux collègues ne disposent pas de son équivalent. Nous sommes entrés dans une phase "combat" et les mois qui viennent vont être décisifs. Dans ce combat, l'aspect collectif sera, une fois encore, déterminant !

Bon courage et persistez, si le cœur vous en dit !
Brigitte


Xav_D

Bonjour Abc,

Si j'adhère à votre argument sur le fait que les caractéristiques métiers d'autres BAP ne sont pas reconnues, je ne peux cautionner la conclusion qui voudrait que par souci d'égalité salariale, les nouveaux informaticiens ne devraient pas percevoir de complément indemnitaire ; complément indemnitaire qui compense en partie la différence entre le privé et le public.

Pour 2 raisons :

  • Leurs collègues la perçoivent et il est hors de question qu'on leur supprime ce complément ;
  • C'est les niveaux de primes des autres BAP qui doivent rejoindre ceux des PFIstes "canal historique".
Ensuite, en considérant que le complément indemnitaire constituait une compensation partielle de la différence de salaire entre le public et le privé, on ne peut être que favorable à une généralisation de cette compensation. Pour prendre un exemple dans mon métier, j'ai reçu il y a 2-3 ans une petite annonce pour un poste de technicien, expérience demandée de 2 ans dans le secteur, en laboratoire privé. Le salaire net hors prime proposé (avant négociation) était égale au traitement brut d'un IE2C à l'échelon 4.


Je signale tout de suite que l'argument du coût qu'induirait une telle augmentation ne peut être sincèrement évoqué.
Le taux de prime chez nous pour les ITA est d'environ 11 à 12% du salaire annuel brut en moyenne, alors que le taux moyen interministériel est de 25%. En ajoutant nos collègues chercheurs dont la prime est bien en deçà des nôtres en taux (équivalente à celle d'un adjoint technique au niveau du montant), on obtient une répartition de prime assez équivalente à celle des autres ministères puisqu'ils ont une plus grande part de catégorie C.
Tout cela pour dire que l'ensemble des EPST équilibre un ministère ayant une population d'un peu plus 40 000 personnes qui toucherait plus de 3 fois nos montants de prime.

Pour finir, le SNPTES n'oublie pas que certains de nos collègues administratifs au siège ou en délégation régionale ont vu une partie de leur complément indemnitaire annuel reversé dans l'IFSE et il nous serait inconcevable que ces collègues perdent ces revenus. Il s'agit de la part de ce complément que l'on pourrait dire représenter le degré d'exposition du poste au regard de son environnement professionnel et nous ne pourrions qu'approuver ce soucis de valoriser ce DEPREP, si cette reconnaissance était appliquée à l'ensemble des personnels concernées par le RIFSEEP.

Le SNPTES est pour un alignement vers le mieux, et non pour un nivellement par le bas. Notre revendication au sujet de l'indemnitaire est et reste l'alignement dans les plus brefs délais de notre indemnitaire sur les taux les plus favorables de la fonction publique.

nabab31

    Citation de: Xav_D le 30 Janvier 2018, 16:23:29

    • C'est les niveaux de primes des autres BAP qui doivent rejoindre ceux des PFIstes "canal historique".
    Ensuite, en considérant que le complément indemnitaire constituait une compensation partielle de la différence de salaire entre le public et le privé, on ne peut être que favorable à une généralisation de cette compensation. Pour prendre un exemple dans mon métier, j'ai reçu il y a 2-3 ans une petite annonce pour un poste de technicien, expérience demandée de 2 ans dans le secteur, en laboratoire privé. Le salaire net hors prime proposé (avant négociation) était égale au traitement brut d'un IE2C à l'échelon 4.
    [....]
    Le SNPTES est pour un alignement vers le mieux, et non pour un nivellement par le bas. Notre revendication au sujet de l'indemnitaire est et reste l'alignement dans les plus brefs délais de notre indemnitaire sur les taux les plus favorables de la fonction publique.

    Bonjour,
    Je suis parfaitement d'accord avec les arguments de Abc et je le remercie de rappeler qu'il n'y a aucune raison pour que les collègues des autres BAP soient moins bien payés que les informaticiens, à corps/grade et niveau de responsabilité égaux. Comme le dit Xav_D, les disparités privé/public existent aussi dans les autres métiers et on peut tous être tentés de partir de le privé. Donc j'en ai un peu marre d'entendre cet argument chez certains défenseurs de la PFI et aujourd'hui de la garantie indemnitaire. Par ailleurs, essayez de faire tourner un labo sans gestionnaire, essayez de construire un instrument de physique nucléaire sans mécanicien et sans électronicien, et vous verrez si ces métiers ne sont pas aussi indispensables que d'administrer un réseau informatique.
    Je lis Xav_D qui dit que le SNPTES revendique que toutes les BAP soient rémunérées au même niveau que les informaticiens(alignement par le haut), mais pourquoi n'y a-t-il aucun progrès dans ce sens depuis tant d'années? Honnêtement je ne crois pas du tout que cette revendication soit fortement portée par les syndicats qui se concentrent surtout sur la conservation de ce que certains ont acquis. J'aimerais bien voir rapidement des avancées pour les autres BAP, si le SNPTES veut être crédible sur ce point.
    Cordialement.

    Xav_D

    Bonsoir nabab31,

    Je vous remercie de porter au crédit du SNPTES qu'il soit le seul syndicat qui défende cet objectif (parmi tant d'autres), et si vous voulez voir les avancées se produire plus rapidement, je vous engage à adhérer si ce n'est déjà fait (parce que les  adhérents sont la force d'un syndicat) et à voter et faire voter massivement pour le SNPTES afin qu'il y ait moins de place pour ceux qui préfèrent soit le status quo, soit le nivellement par le bas.

    Jusqu'à preuve du contraire seul le SNPTES a revendiqué une augmentation de l'IFSE dès l'année prochaine (avant que la loi de finance ne soit votée) et aucun syndicat n'a soutenu cette demande lors de la réunion.

    sylma

    Citation de: nabab31 le 30 Janvier 2018, 18:08:30
    Bonjour,
    Je suis parfaitement d'accord avec les arguments de Abc et je le remercie de rappeler qu'il n'y a aucune raison pour que les collègues des autres BAP soient moins bien payés que les informaticiens, à corps/grade et niveau de responsabilité égaux. Comme le dit Xav_D, les disparités privé/public existent aussi dans les autres métiers et on peut tous être tentés de partir de le privé. Donc j'en ai un peu marre d'entendre cet argument chez certains défenseurs de la PFI et aujourd'hui de la garantie indemnitaire. Par ailleurs, essayez de faire tourner un labo sans gestionnaire, essayez de construire un instrument de physique nucléaire sans mécanicien et sans électronicien, et vous verrez si ces métiers ne sont pas aussi indispensables que d'administrer un réseau informatique.
    Je lis Xav_D qui dit que le SNPTES revendique que toutes les BAP soient rémunérées au même niveau que les informaticiens(alignement par le haut), mais pourquoi n'y a-t-il aucun progrès dans ce sens depuis tant d'années? Honnêtement je ne crois pas du tout que cette revendication soit fortement portée par les syndicats qui se concentrent surtout sur la conservation de ce que certains ont acquis. J'aimerais bien voir rapidement des avancées pour les autres BAP, si le SNPTES veut être crédible sur ce point.
    Cordialement.

    Bonsoir Nabab31,

    Votre propos confirme-t-il une position où il vous semble acceptable qu'une personne perde du jour au lendemain 1/4ème à 1/8ème d'un salaire à travail égal ?

    Seriez-vous donc prêt à consentir vous-même à cet effort ?

    Et, tout au moins, accepteriez-vous qu'une personne ayant obtenu un même concours, exerçant dans un même contexte exactement vos fonctions avec votre grade, échelon et vos compétences perçoive de 12,5% à 25% de plus que vous même car ellel serait arrivée un an avant vous dans l'établissement ?

    Il ne s'agit pas là de faire preuve de jalousie mal placée dans la défense de vos collègues : C'est partant de positions telles que la vôtre que le CNRS pourra agir en toute quiétude pour vous faire subir le même sort à moyenne ou longue échéance. Voyez l'érosion de la prime de recherche des chercheurs si vous aviez le moindre doute sur l'effet produit par un manque évident de solidarité.

    Êtes-vous donc naïf au point de croire que votre proposition de descendre des collègues aidera in fine augmenter votre rémunération ?

    Alors, votre manque lamentable de solidarité ne pourra que conduire à des dissensions et un affaiblissement de vos primes : cette expérience s'est, à ce jour, toujours confirmée.

    Cordialement,
    Sylma


    nabab31

    Citation de: sylma le 30 Janvier 2018, 21:16:51
    Bonsoir Nabab31,
    Votre propos confirme-t-il une position où il vous semble acceptable qu'une personne perde du jour au lendemain 1/4ème à 1/8ème d'un salaire à travail égal ?
    Je me permets de vous rappeler qu'il y a une dizaines d'années, des centaines de collègues informaticiens du CNRS ont gagné du jour au lendemain 1/4ème à 1/8ème d'un salaire à travail égal. Évidemment, quand c'est dans ce sens, les concernés trouvent ça normal.

    Citation
    Et, tout au moins, accepteriez-vous qu'une personne ayant obtenu un même concours, exerçant dans un même contexte exactement vos fonctions avec votre grade, échelon et vos compétences perçoive de 12,5% à 25% de plus que vous même car elle serait arrivée un an avant vous dans l'établissement ?
    Si vous voulez mener ce combat pour ces collègues informaticiens post-pfi, j'espère que vous aurez la décence d'y inclure les collègues des autres BAP qui occupent des fonctions tout aussi importantes et pour lesquels il n'y a aucune justification qu'ils soient payés 12,5% à 25% de moins que vous.

    Citation
    Il ne s'agit pas là de faire preuve de jalousie mal placée dans la défense de vos collègues : C'est partant de positions telles que la vôtre que le CNRS pourra agir en toute quiétude pour vous faire subir le même sort à moyenne ou longue échéance. Voyez l'érosion de la prime de recherche des chercheurs si vous aviez le moindre doute sur l'effet produit par un manque évident de solidarité.
    Celle-là, je l'ai déjà entendue: je ferais le jeu de la direction du CNRS. C'est un argument fallacieux et irrecevable. Je ne fais qu'exprimer un point de vue, largement partagé par ailleurs. Il ne s'agit pas de jalousie mal placée, il s'agit de désir de justice vis-à-vis de la grande majorité des IT.

    Citation
    Alors, votre manque lamentable de solidarité ne pourra que conduire à des dissensions et un affaiblissement de vos primes : cette expérience s'est, à ce jour, toujours confirmée.
    J'assume de ne pas être solidaire de collègues qui, il y a 10 ans, se sont mobilisés pour toucher une prime de fonction (en toute discrétion vis-à-vis des autres BAP, soit dit en passant, il ne fallait pas faire de jaloux), et qui aujourd'hui regrettent que cette prime disparaisse pour leurs successeurs, mais se moquent complètement de la situation de leurs collègues des autres BAP.
    Cordialement.

    Abc

    Bonjour Xav_D,
    Vous êtes, dites vous, pour un alignement sur le mieux. Qui ne l'est ?
    Mais est-ce en réclamant une prime pour une seule catégorie de personnel que l'on prend le bon chemin pour que celle-ci soit donnée à tous ? Ne faut-il pas plutôt la réclamer pour tous directement ? Ce ne sera jamais accepté ? Si c'est le cas, alors c'est entériner un statut particulier pour un type de personnel. Ce qui revient à la situation actuelle. Et croire que les informaticiens puissent être le "canal historique" d'un mieux disant, le passé ne nous le démontre pas : cette prime existe depuis fort longtemps, s'est-elle généralisée ? A t il été question de la généraliser ?

    Vous dites "Leurs collègues la perçoivent et il est hors de question qu'on leur supprime ce complément". C'est tout à fait juste. Il ne faut pas la supprimer pour ceux qui l'ont. Mais rien n'empêche que la prime "s'éteigne" au fur et à mesure du départ à la retraite des personnes. Injuste me direz-vous ? Oui, mais si c'est injuste pour eux, c'est donc que c'est injuste pour nous. A moins, encore une fois, de faire une différence entre eux et nous.

    Vous dites "nos collègues administratifs au siège ou en délégation régionale ont vu une partie de leur complément indemnitaire annuel reversé dans l'IFSE". Mais j'aurais tendance à poursuivre mon raisonnement, et dire que là aussi c'est tout aussi injuste. Pourquoi eux seuls ? Leur proximité avec le pouvoir ? Si on n'arrive pas à être égalitaire dans la fonction publique, c'est de bien mauvaise augure pour ce qui se passe dans l'ensemble de la société. Mais c'est ce qui se passe n'est ce pas ?

    Enfin que les salaires soit différent dans le privé et public. Oui c'est comme ça, c'est la règle du jeu. A chacun de l'accepter ou de tenter sa chance ailleurs. J'ai travaillé dans le privé pendant 10 ans, j'y avais un meilleur salaire. Ce que j'ai perdu par là je l'ai gagné par ailleurs. Je dis ça et pourtant je suis loin d'être sans colère de ce qui se passe dans mon laboratoire.

    Je pense que le Snptes fait fausse route sur ce thème. Et puisse que, comme vous me le dites, vous êtes le seul syndicat qui soutient cette proposition, je ne voterai pas pour vous.
    Pour ne pas rester sur une note négative, je tiens à vous remercier de ce lieu d'échange qu'est votre forum.

    J'ajoute que je suis totalement d'accord avec les réponses de nabab31 à Sylma

    Bonne journée

    Xav_D

    Bonjour Abc,

    Soit je m'exprime mal, soit vous ne m'avez pas ou ne voulez pas me comprendre.

    Quand je parle de PFIstes "canal historique", je parle des PFIstes qui percevaient la PFI avant l'entrée en vigueur du RIFSEEP, pour différencier par rapport à celui des informaticiens qui comme un certain nombre de cas évoqués supra ont eu lors de leur recrutement l'indication d'un accessoire de salaire et qui du fait de la réforme se retrouve à ne pas le percevoir. J'ai travaillé dans le privé moi-aussi et dans le privé on vous verse tous les accessoires de salaire annoncé dans votre contrat, il n'est pas normal qu'il n'en soit pas de même pour le public.

    Par ailleurs, je ne comprends pas à quoi se rapporte votre dernière phrase "vous êtes le seul syndicat qui soutient cette proposition, je ne voterai pas pour vous". Je vous rassure, je comprends parfaitement la 2ème partie ; c'est à quelle proposition soutenu uniquement par le SNPTES faites-vous référence ? Celle où j'indique seul le SNPTES a demandé une augmentation de l'IFSE ? L'IFSE concerne tout le monde, il n'y a donc aucun lien direct avec les informaticiens ou un certain nombre de nos collègues au siège ou en délagation.