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Réunion le 28 Novembre à Meudon ( DR05 ) RIFSEEP et PFI

Démarré par Saab, 11 Novembre 2017, 19:15:04

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sylma

Citation de: nabab31 le 31 Janvier 2018, 07:48:45
Citation de: sylma le 30 Janvier 2018, 21:16:51
Bonsoir Nabab31,
Votre propos confirme-t-il une position où il vous semble acceptable qu'une personne perde du jour au lendemain 1/4ème à 1/8ème d'un salaire à travail égal ?
Je me permets de vous rappeler qu'il y a une dizaines d'années, des centaines de collègues informaticiens du CNRS ont gagné du jour au lendemain 1/4ème à 1/8ème d'un salaire à travail égal. Évidemment, quand c'est dans ce sens, les concernés trouvent ça normal.

Votre mémoire est courte ou partielle : Le décret concernant la PFI date de 1971 (Decret 71-343), bien avant la fonctionnarisation de bien de vos collègues les plus vieux.
La PFI est un élément de rémunération ayant une histoire, une justification politique et légale bien plus forte et ancienne que les autres éléments de votre rémunération.
Il est pour le moins dommageable que le CNRS ne soit retourné dans la conformité à la législation qu'en 2004, sous la menace du juge administratif. En effet le CNRS ne respectait pas la loi depuis sa formation, et des collègues qui percevaient la PFI en tant qu'élément entier de leur rémunération dans d'autres ministères s'en trouvèrent privés en arrivant sur détachement dans l'établissement.
Ce ne fut pas dans tous les cas un ajout "tombé du ciel", mais bien un maintient.

Citation de: nabab31 le 31 Janvier 2018, 07:48:45
Citation de: sylma le 30 Janvier 2018, 21:16:51
Et, tout au moins, accepteriez-vous qu'une personne ayant obtenu un même concours, exerçant dans un même contexte exactement vos fonctions avec votre grade, échelon et vos compétences perçoive de 12,5% à 25% de plus que vous même car elle serait arrivée un an avant vous dans l'établissement ?
Si vous voulez mener ce combat pour ces collègues informaticiens post-pfi, j'espère que vous aurez la décence d'y inclure les collègues des autres BAP qui occupent des fonctions tout aussi importantes et pour lesquels il n'y a aucune justification qu'ils soient payés 12,5% à 25% de moins que vous.

Preuve par l'absurde de ce que vous dîtes : puis-je vous imaginer avoir la même indécence à demander la suppression d'avantages, consentis à ces collègues travaillant hors des laboratoires pour qui des pans entiers du RIFSEEP furent taillées sur mesure dans la circulaire de gestion du CNRS du 22 août 2017 ?

Oui, je mettrai la même intelligence pour vous défendre si vous étiez sous le coup de la diminution de votre PPRS, votre point d'indice, votre prime d'agent de prévention où que ne sais-je... N'est-ce pas là l'essence même de l'action syndicale ?

Votre mauvais sens peu commun ici, me donne à croire à une forme de jalousie ou d'individualisle. Je ne m'explique qu'aisni cette force qui vous pousse à descendre certains de vos collègues. Je vous lis sur ce forum depuis 18 mois sur ce sujet, je serai bien sot de ne pas, dès lors, mettre en relief vos propos outranciers, sinon outrageux, allant à contre-sens des principes même justifiant l'existence de ce forum syndical.

Citation de: nabab31 le 31 Janvier 2018, 07:48:45
Citation de: sylma le 30 Janvier 2018, 21:16:51
Il ne s'agit pas là de faire preuve de jalousie mal placée dans la défense de vos collègues : C'est partant de positions telles que la vôtre que le CNRS pourra agir en toute quiétude pour vous faire subir le même sort à moyenne ou longue échéance. Voyez l'érosion de la prime de recherche des chercheurs si vous aviez le moindre doute sur l'effet produit par un manque évident de solidarité.
Celle-là, je l'ai déjà entendue: je ferais le jeu de la direction du CNRS. C'est un argument fallacieux et irrecevable. Je ne fais qu'exprimer un point de vue, largement partagé par ailleurs. Il ne s'agit pas de jalousie mal placée, il s'agit de désir de justice vis-à-vis de la grande majorité des IT.

Oui, vous faites le jeux d'une RH cherchant par tout moyen à réduire sa masse salariale, oui vous utilisez des arguments fallacieux pour ce faire, oui vous faites ce faisant preuve d'un manque affligeant de solidarité, oui ce comportement est nuisible.

Où voyez-vous une justice dans votre proposition : dans la vie de tous les jours, vous commencez par massacrer des tiers pour espérer avancé un peu vous même ?

Citation de: nabab31 le 31 Janvier 2018, 07:48:45
Citation de: sylma le 30 Janvier 2018, 21:16:51
Alors, votre manque lamentable de solidarité ne pourra que conduire à des dissensions et un affaiblissement de vos primes : cette expérience s'est, à ce jour, toujours confirmée.
J'assume de ne pas être solidaire de collègues qui, il y a 10 ans, se sont mobilisés pour toucher une prime de fonction (en toute discrétion vis-à-vis des autres BAP, soit dit en passant, il ne fallait pas faire de jaloux), et qui aujourd'hui regrettent que cette prime disparaisse pour leurs successeurs, mais se moquent complètement de la situation de leurs collègues des autres BAP.
Cordialement.

C'est parfait, vous assumez.
C'est con, des crétins comme moi essayent de vous faire évoluer...
Ne vous plaignez pas, c'est un processus attendu sur un forum syndical, organisation de par sa nature même appelant à la solidarité.

Abc

Bonjour Xav_D,
Sur le premier point, je ne sais vraiment pas qui ne comprend pas l'autre, vous ou moi. J'avais bien compris que la formule "canal historique" s'adressait au PFistes d'avant l'entrée en vigueur du RIFSEEP. Ma remarque portait sur le fait que contrairement à ce que vous laissiez supposer, "C'est les niveaux de primes des autres BAP qui doivent rejoindre ceux des PFIstes canal historique", cette Avant-garde ne m'en semblait pas une et me semble donc toujours valable.

Sur le deuxième, mon propos renvoyait à l'un de vos précédent message : "Je peux même affirmer qu'au CNRS seul le SNPTES a demandé à de multiples reprises que la PFI soit reprise..."

Xav_D

#17
Au contraire, la donne a changé avec le RIFSEEP.

Avec la PPRS, les sujétions particulières et le degré d'exposition du poste ne pouvait être pris en compte qu'à partir d'un texte réglementaire l'instituant, comme ce fut le cas pour la PFI. Ceci explique aussi certaines utilisations du complément indemnitaire annuel de la PPRS.

Or, avec le RIFSEEP, il y a moyen de revenir sur cet état de fait en habillant Paul, sans déshabiller Pierre ou Jacqueline. C'est cela que propose le SNPTES que chacun ait accès à la reconnaissance de ses sujétions, spécificités métiers et exposition du poste, ce qui veut dire une augmentation pour tous. Et effectivement, le SNPTES est le seul syndicat à avoir réclamé cela.

isidore7

#18
bonsoir,

je me permets d'intervenir également, en soutien à sylma, pour contrebalancer les avis de tous ceux qui expriment le souhait qu'on soit tous égaux le plus bas possible

oui, les nouveaux entrants en Bap E sont volés

ceux actuellement en poste voient leur carrière terminée, ils ne peuvent plus bouger, ni promotion, ni concours, sans perdre en rémunération durablement

pourtant, le Décret n°71-343 du 29 avril 1971 relatif aux fonctions et au régime indemnitaire des fonctionnaires de l'Etat et des établissements publics affectés au traitement de l'information était là depuis presque 50 ans

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000331627

il est vrai que le cnrs lui, avait réussi à ne pas appliquer la loi pendant 40 ans, jusqu'à une décision de justice

le cnrs avait déjà les primes les plus faibles de toutes les EPST, on ne pensait pas qu'avec le RIFSEEP cela pourrait tomber encore plus bas

tous les autres syndicats ont inexplicablement laissé enterrer ce texte de référence dans une indifférence absolue

le cnrs a sans doute également convaincu beaucoup d'agents non Bap E dans son projet rifseep en proposant que l'argent récupéré sur les agents de bap E serait en partie reversé aux autres agents (d'où l'augmentation de l'IFSE)

apres tout, grace au rifseep, Leila a pu augmenter son régime indemnitaire de près de 41 % !

alors que Christophe, lui, il y a une erreur, la fiche dit qu'il a eu 4%, alors que c'est 0% en fait (et bientot -25%), c'est uniquement parce que Christophe a eu un CIA ponctuellement un peu supérieur à sa prime exceptionnelle cette année là (grace à l'enveloppe exceptionnelle de cette année ? ca ne devrait pas se renouveler)

http://maremuneration.cnrs.fr/6-portraits-dagents

je vous invite donc (abc et nabab31) à ne pas oublier d'aller relever les "injustices" également au sujet des chanceux qui ont eu un meilleur groupe de fonction, qui sont dans des unités DEPREP (curieusement, aucun laboratoire) donnant droit à un complément de prime, et les confortables primes complémentaires permanentes accordées au titre des blocs 2 et 3 du rifseep pour certains postes administratifs, sans compter les nouvelles primes d'AP, de radioprotection, et d'administrateur d'unité (j'en oublie surement)

et pas d'inquiétude pour la suite là non plus, comme vous l'avez vu aujourd'hui, très bientot nous serons tous égaux, tous contractuels, ou tous avec la même généreuse proposition de départ volontaire pour quitter la fonction publique (je ne doute pas que nous aurons la même)

du coup, nous non plus nous ne voterons pas pour les autres syndicats qui, de manière incroyable, ont laissé faire tout ca

pour les agents Bap E, il semble désormais essentiel de se mobiliser, de demander des entretiens individuels avec les RH, de participer au groupe CISR Liste de discussion du ThinkTank "Collectif Informatique Sup Recherche", (https://groupes.renater.fr/sympa/subscribe/cisr), et d'expliquer sans relache à tous que, alors que l'informatique et les télécoms explosent, que les responsabilités dans ce domaine sont sans cesse grandissantes, que la sécurité cyber n'a jamais été aussi importante, que tout désormais passe par l'outil informatique, il est incroyable que, parmi tous les agents publics (dont la majorité sont mieux dotés en primes autres), on raye d'un trait de plume un texte en vigueur dans la fonction publique depuis presque 50 ans, en disant aux agents qui voient leurs missions sans cesse évoluer et prendre de plus en plus d'importance, de réduire leur salaire de 15 à 25% et d'en faire encore plus

au final, le rifseep n'aura servi, vraisemblablement volontairement, qu'à diviser les agents entre eux, qu'à mettre en difficulté les syndicats, qu'à individualiser les rémunérations et diminuer grandement la masse salariale (les pfi vont disparaitre, les echelons accélérés sont perdus, le cia va fondre apres les premieres années, l'ifse n'évoluera plus, les recrutements se font un corps ou deux en dessous depuis une dizaine d'année à fiche de poste égale)

J'ajoute donc que je suis totalement pas d'accord avec les réponses de nabab31 et d'abc :)

et j'invite donc les agents de Bap E, nouveaux ou anciens, a ne pas subir cette intolérable situation, et à agir, aux côtés des agents des autres Bap, du CISR, et des syndicats qui le voudront bien, à nous tirer tous ensemble vers le haut, car pour le moment, même si Leila y trouve son compte, tous les autres sont perdants à moyen terme

et merci au SNPTES pour nous défendre tous et nous permettre de nous exprimer à ce sujet

nabab31

Bonjour,

Je réponds brièvement à Sylma. Je comprends très bien que votre point de vue soit différent du mien, c'est totalement votre droit. Mais j'aimerais bien que vous vous absteniez de m'agresser, de me faire des procès d'intention et de m'insulter sur ce forum ("outrageux", "outranciers", "jaloux", j'en passe et des meilleurs).

Maintenant je m'adresse à Xav_D du SNPTES: n'y a-t-il pas un modérateur sur ce forum pour veiller au respect de règles de base pour garantir des échanges un minimum courtois? La forme des propos de Sylma dans son dernier post sur ce fil est très très limite. J'espère que vous en conviendrez. Encore une fois, sur le fond, chacun est libre de penser ce qu'il veut et j'admets très bien qu'il ne soit pas d'accord avec moi. Mais la réciproque ne semble pas vraie. La véhémence que j'ai subi dernièrement me fait douter que la diversité des points de vue soit un principe accepté par tous sur ce forum. Bon, cela dit, je continuerai à le faire, n'en déplaise à Sylma.

Cordialement.

Xav_D

Bonjour nabab31,

Je reconnais que les propos tenus sont parfois un peu limites (voire très), toutefois, le sujet fait que les intervenants montent très vite dans les tours.

Je souhaiterai que ce sujet demeure constructif et plutôt que de l'orienter vers une dualité "nantis" (ou supposés tels) versus "le reste des personnels CNRS" (puisque la PFI sous une forme assez indéfinie est maintenue à l'INSERM et l'INRA), il pourrait être intéressant de développer les arguments factuels plaidant pour que les seconds aient une revalorisation de prime ;-)

De son côté le SNPTES a des pistes, mais je trouverai plus agréable ou participatif que chacun exprime/expose son avis ou ses diées.


nabab31

Citation de: Xav_D le 02 Février 2018, 10:44:46
Bonjour nabab31,

Je reconnais que les propos tenus sont parfois un peu limites (voire très), toutefois, le sujet fait que les intervenants montent très vite dans les tours.

Je souhaiterai que ce sujet demeure constructif et plutôt que de l'orienter vers une dualité "nantis" (ou supposés tels) versus "le reste des personnels CNRS" (puisque la PFI sous une forme assez indéfinie est maintenue à l'INSERM et l'INRA), il pourrait être intéressant de développer les arguments factuels plaidant pour que les seconds aient une revalorisation de prime ;-)

De son côté le SNPTES a des pistes, mais je trouverai plus agréable ou participatif que chacun exprime/expose son avis ou ses diées.

Xav_D, je suis d'accord avec ce que vous dîtes. Si Sylma veut bien l'entendre, je ne suis pas en guerre contre les informaticiens. Simplement, je plaide pour un peu plus (voire beaucoup plus) de justice entre les BAP. J'ai plusieurs fois entendu des collègues pfistes reconnaître le caractère injuste de cette prime, où plutôt le caractère injuste qu'elle ne soit réservée qu'aux informaticiens.
Vous demandez des éléments factuels plaidant pour que le reste des personnels CNRS aient une revalorisation de prime, j'ose espérer que vous en avez. Mais je vais vous en donner quand même.
1/ La disparité salariale entre secteur public et secteur privé est une réalité dans l'informatique, mais également dans d'autres métiers. Je prends l'exemple de la mécanique que je connais un peu mieux que le reste. Il y a un an, j'ai tenté de recruter un IR en conception mécanique (en CDD). Je ne veux pas dénigrer les formations universitaires, mais le fait est que, à quelques exceptions près, les meilleurs profils dans le domaine de la mécanique sortent d'écoles d'ingénieurs et sont captés par les entreprises privées qui leur proposent des salaires nettement plus élevés que la grille CNRS. Je n'ai eu aucune candidature venant d'ingénieurs diplômés, j'ai donc recruté un diplômé de master en mécanique et je ne suis pas bien tombé. Clairement, le CNRS manque d'attractivité salariale pour recruter les meilleurs ingénieurs mécaniciens, et c'est particulièrement critique dans les bassins d'emplois industriels. Après, que les collègues n'interprètent pas mal mon propos. Nous avons au CNRS d'excellents mécaniciens, souvent des gens passionnés qui ont privilégié leur passion du métier par rapport à leur salaire. Voilà, c'est un exemple. Et les disparités privé/public touchent aussi plein d'autres métiers du CNRS, et le CNRS pâtit de cela pour recruter.
2/ Les collègues des autres BAP sont autant indispensables et autant investis dans leurs missions que les informaticiens. Par exemple, lorsqu'il s'agit de construire un instrument dans le cadre d'un projet international avec des milestones imposés par l'agence commanditaire qui pilote le projet, il faut souvent ne pas compter ses heures, travailler les week-ends pour finir des rapports, faire des téléconfs à 21h pour cause de décalage horaire, se déplacer à l'étranger régulièrement pour des réunions de projet, tout cela sans aucune compensation salariale, si ce n'est le vague espoir d'une possible promotion illusoire... On pourrait surement donner des exemples similaires pour les métiers administratifs.
Voilà déjà quelques idées.

Xav_D

Nous partageons aussi cet avis, et nos collègues PFIstes le partagent tout autant pour ceux que je connais tout au moins, même si je dois l'avouer ou le regretter vos propos ne nous apporte pas de balle neuve.

J'évoque la disparité salariale un peu plus haut ou dans un autre sujet et nous avons en réunion DRH-OS tant que niveau de celles dévolues uniquement sur le sujet du RIFSEEP que d'autres encore insisté sur le fait que les sujétions du poste et son degré d'exposition n'étaient pas des facteurs propres à un groupe réduit de métier ou à l'exercice de ceux-ci dans des zones géographiquement limitées.


irbape

j'ai beaucoup de mal à entendre certains qu'il faudrait absolument tout aligner vers le bas pour plus de justice, mais c'est complètement prendre le problème à l'envers ! (c'est quoi le sens ??? espérer 10 € de plus par mois en sucrant la PFI aux autres ??? c'est à se demander ...)
Au delà de ce débat particulier de la PFI, il me semble qu'on se trompe de combat ici
Le peu d'enveloppe sup est allé aux délégations et autres administrations au détriment des "agents de terrain", soit faire profiter les administratifs des meilleurs blocs IFSE (si on enlève les cas particuliers). Et cela concerne tout le monde !
Je rappelle qu'on on a tous perdu:
- l'indexation des primes sur l'inflation ou une quelconque règle de revalorisation
- de significatives avancées de carrière avec la disparition des échelons accélérés
- la garantie de la corrélation des primes avec le grade (remplacement d'un système de promotion fait en partie par des élus du personnel par un système ou seul l'axe DU/RH est maître de ce que je comprends)

oui, la PFI est un système de prime injuste qui occasionne des inégalités salariales entre BAP même si le postulat de départ est justifié, à savoir que si le CNRS veut attirer de bons informaticiens pour gérer ses labos, une prime est nécessaire pour combler le différentiel de la pratique dans le privé.

je voudrais rappeler quelques vérités par ordre d'importance:
- personnellement, touchant cette prime, mon labo a freiné volontairement mon avancée de carrière pour mieux faire avancer celle des autres non PFIistes, ce que je trouve parfaitement normal (pratique largement répandue). Donc ne me demandez pas aujourd'hui de m'assoir sur ma prime, ce serait une double peine en quelque sorte.
- cette prime est obtenue par voie de concours: certains ici demandent donc à des personnes ayant réussies un concours de s'assoir dessus ...
- je connais certaines pratiques à l'université quant la façon de sélectionner qui aura ou pas la PFI, le CNRS peut tout de même se féliciter d'être beaucoup moins opaque ...

je suis pour une disparition à terme de la PFI mais pas dans n'importe quelles conditions ! je ne suis vraiment pas convaincu par la manière dont cela se passe au CNRS qui a instauré un système qui bloque les recrutements, mutations et promotions en profitant de la moindre faille pour individualiser la prime, voir la sucrer.
J'aurais plus imaginé un système qui "bloque" plus intelligemment le salaire des PFIistes le temps d'un rattrapage indiciaire (qui doit prendre dans les 10 ans, peut-être plus)

Abc

Bonjour,
Tout comme Xav.B, "Je souhaiterai que ce sujet demeure constructif", pour cela faut-il encore ne pas insulter (ça c'est réglé) mais aussi reprendre les arguments donnés par nos contradicteurs et non pas en inventer :
Deux exemples :
isidore7
"je me permets d'intervenir également, en soutien à sylma, pour contrebalancer les avis de tous ceux qui expriment le souhait qu'on soit tous égaux le plus bas possible"
irbape
"j'ai beaucoup de mal à entendre certains qu'il faudrait absolument tout aligner vers le bas pour plus de justice"
Question : qui a écrit qu'il voulait un nivellement par le bas ? Il me semble que personne ne l'écrit noir sur blanc dans ce fil de discussion. Et si ce que vous écrivez vient d'un raisonnement du type : puisque vous insister sur l'égalité salariale c'est donc que vous êtes pour le nivellement par le bas. Devrait-on en conclure que pour vous la hausse des salaires ne pourrait se faire que par l'inégalité ? J'imagine que non.
J'aurais plutôt tendance à croire que c'est l'égalité salariale la plus claire possible qui permettrait de faire avancer les choses (nivellement par le haut, je précise donc) en créant de la solidarité et non pas la création de particularismes salariales qui sont plutôt des forces centrifuges.
Dire comme Xav.B qu' "il pourrait être intéressant de développer les arguments factuels plaidant pour que les seconds [les non-informaticiens] aient une revalorisation de prime", ce serait encore ajouter une couche de complexité à ce manteau d'arlequin que sont les primes puisqu'elle ne concernerait que les  non-informaticiens.
Mais peut-être ne peut-on faire autrement. Si l'on en juge par l'échec de remise à plat qu'aurait pu être le rifseep. C'est surement vrai.
Autre point en réponse au message de Xav. B. du 31 Janvier 2018, 10:30:42
Donc il y aurait un progrès législatif dans le passage entre PPRS et RIFSEEP. Admettons.
Dans les faits, actuels au moins, je ne vois rien de ce que vous dites : "ce qui veut dire une augmentation pour tous". Les sujétions, telles qu'elles sont établis ne me semblent pas aller dans ce sens : le seul critère retenu est le fait d'encadrer ou non du personnel comme s'il s'agissait de la seule "sujétion, spécificités ou exposition" à retenir. "Tous" n'en profiteront pas, seulement quelques un. En outre comme des catégories C se trouvent à encadrer du personnel, ce qui n'est pas dans leur statut, cela fausse le jeu d'ensemble. Nous ferons le point dans quelques années.
Bonne journée

Xav_D

Bonjour Abc,

On pourrait commencer par ne pas modifier mes propos en en sortant une partie de son contexte. Je dis que ce qui autrefois nécessitait un texte réglementaire, n'en nécessite plus puisque l'on peut reconnaître à travers le RIFSEEP les sujétions, spécificités métiers et exposition du poste, et que contrairement à ce que vous indiquez cette reconnaissance n'est pas limitée à l'encadrement de personnel ou la proximité du pouvoir, même si c'est la lecture qu'en fait un certain nombre de personnes, dont la direction du CNRS.

irbape

Citation de: Abc le 06 Février 2018, 09:39:16
"j'ai beaucoup de mal à entendre certains qu'il faudrait absolument tout aligner vers le bas pour plus de justice"
Question : qui a écrit qu'il voulait un nivellement par le bas ? Il me semble que personne ne l'écrit noir sur blanc dans ce fil de discussion. Et si ce que vous écrivez vient d'un raisonnement du type : puisque vous insister sur l'égalité salariale c'est donc que vous êtes pour le nivellement par le bas. Devrait-on en conclure que pour vous la hausse des salaires ne pourrait se faire que par l'inégalité ? J'imagine que non.
J'aurais plutôt tendance à croire que c'est l'égalité salariale la plus claire possible qui permettrait de faire avancer les choses (nivellement par le haut, je précise donc) en créant de la solidarité et non pas la création de particularismes salariales qui sont plutôt des forces centrifuges.
Ce n'est pas écrit noir sur blanc, soit, mais vos propos transpirent voir trahissent une certaine manière de penser et je ne suis visiblement pas le seul à le percevoir comme ça.
Il semble à minima que vous regrettez fortement que la réforme n'est pas supprimé stricto sensu la PFI (ne vous inquiétez pas trop, elle est fortement attaquée et pas de la meilleure des manières car à mon avis un large trafic à la tête du client va voir le jour). J'oserais donc dire que vous êtes partisan d'une dilution de la PFI pour l'ensemble des agents ?
Je ne vois rien de très constructif dans vos propos si ce n'est s'attaquer aux PFIistes qui n'y sont pour rien dans cette situation (qui ne tenterait pas le concours à part la blanche colombe ?) en plus de leur coller le procès de se foutre de la situation des collègues des autres BAP (au passage, tous les BAP E n'ont pas la PFI, loin de la), ce qui est complètement faux au cas près (comme je l'expliquais, dans mon labo comme dans d'autres, les non PFIistes ont toujours été privilégiés pour les promotions).
Je constate par contre que vous ne commentez rien de mon argumentaire et vous contenez de me renvoyer un questionnement à contre sens de celui-ci.
Un conseil, regardez plutôt du côté des délégations et autres services RH pour vous offusquez des inégalités dans la réforme made in CNRS

nabab31

Citation de: irbape le 06 Février 2018, 23:06:49
Il semble à minima que vous regrettez fortement que la réforme n'est pas supprimé stricto sensu la PFI (ne vous inquiétez pas trop, elle est fortement attaquée et pas de la meilleure des manières car à mon avis un large trafic à la tête du client va voir le jour). J'oserais donc dire que vous êtes partisan d'une dilution de la PFI pour l'ensemble des agents ?
Il n'est pas (ou plus) question de diluer la PFI à l'ensemble des agents, vu que la garantie a figé la situation pour les pfistes. Donc ce n'est plus le sujet. En revanche, il serait inacceptable que des organisations syndicales défendent un supplément d'IFSE uniquement pour les nouveaux informaticiens post-PFI sous prétexte que leurs "anciens" ont un IFSE supérieur. Dans la mesure où la notion de prime de fonction n'existe plus, rien ne justifie de défendre en particulier la situation des informaticiens arrivés après la PFI. Le seul combat moralement acceptable et justifié qu'il faut mener, c'est que l'ensemble des BAP soient alignées sur des IFSE similaires à ceux des pfistes. J'espère que le SNPTES est d'accord là-dessus...

Citation
(comme je l'expliquais, dans mon labo comme dans d'autres, les non PFIistes ont toujours été privilégiés pour les promotions).
Je suis passé par plusieurs labos, je n'ai jamais rien constaté de tel. Cela m'étonnerait que ce soit répandu.

Xav_D

Bonjour nabab31,

Juste pour corriger votre propos sur "la notion de prime de fonction n'existe plus", le RIFSEEP est le régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel et l'IFSE et l'indemnité de fonctions, de sujétions et d'expertise.

nabab31

Citation de: Xav_D le 07 Février 2018, 15:35:05
Bonjour nabab31,

Juste pour corriger votre propos sur "la notion de prime de fonction n'existe plus", le RIFSEEP est le régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel et l'IFSE et l'indemnité de fonctions, de sujétions et d'expertise.

Merci Xav-D de préciser cela, mais quelle conclusion en tirez-vous par rapport à ce que je disais? Est-ce que vous sous-entendez que la fonction informatique justifie toujours une rémunération supérieure aux autres fonctions?